DERRIÈRE LES BARREAUX

Dans la vie, il y a des choix à faire : soit vous suivez les voies légales, soit vous suivez les lois de la rue avec ses conséquences notamment la peine de mort qui est plus souvent dans la loi de la rue et celui qui la donne n’a nullement besoin d’un juge pour cela.A l’extérieur des murs de la prison, le détenu est appelé à naître de nouveau, à cultiver des qualités qui vont plaire non seulement à la société dans laquelle il est pensionnaire mais surtout à Dieu. Ainsi, il est invité à rejeter ce que Dieu haït : le meurtre, la violence, les paroles inconvenantes, la participation aux guerres et aux conflits politiques du monde, le mensonge, l’avidité, le vol, l’immoralité sexuelle, le crime, … également il est appelé à aimer ce que Dieu aime : amour, joie, paix, patience, bienveillance, bonté, foi, douceur, maîtrise de soi, …Néanmoins, il ne faut cependant pas exagérer. Les conditions de détention au Congo ne sont pas celles des camps germaniques des années 30-40. Elles ne sont pas non plus le Club Med présenté par certains, loin de là. C’est une sorte de purgatoire où on s’emmerde et où on perd son temps.Elles ne sont pas propices à la réflexion ou la réinsertion.