40 JOURS SANS TOI

La mort, lorsqu’elle frappe brutalement à la porte et arrache un être cher, plonge ceux qui restent dans un abîme de douleur. C’est un déchirement absolu, un vide cruel qui s’installe. Rien n’est plus pénible que d’apprendre qu’une personne à laquelle on tenait s’est éteinte, surtout lorsqu’on avait encore tant besoin d’elle.Puis, au cœur de la nuit, dans le silence pesant des heures sombres, la nouvelle est tombée, tranchante comme un couperet : d’une voix tremblante, à 1h du matin, ces mots ont résonné, irrévocables : « Guelord, papa akufiii ! ». Une sentence brutale, un coup du destin inexorable, chargé d’un chagrin immense, irrépressible, qui s’est abattu sans pitié sur le toit de notre famille.