UN PLUS À LA PENSÉE UNIVERSELLE

Au sortir de ce livre, il y a de quoi dire que son auteur est un observateur attentif de la société. Mais en 2008, lorsqu’il formule les premières phrases de cet opus, il ne vise pas un livre. A 15 ans alors, l’adolescent qui certes rêve devenir auteur un jour, souhaite simplement faire une banque de bonnes phrases dans le dessein d’y recourir au moment de rédiger ses vrais livres. Mais il ne veut pas collectionner de bonnes phrases prononcées ou écrites par d’autres; il veut ses phrases. Mais vite, certaines d'entre elles commencent à allier une concision et une profondeur proches de celles des proverbes dont il raffole, lui donnant ainsi des idées. « On ne nous déniche pas, on nous répand », par exemple, est une de ces premières formulations encourageantes qui ne varieront jamais. D’autres, au contraire, ont évolué le long des années, soit dans la formulation même du proverbe soit dans la manière de l’expliquer. L’idée d’ajouter les « Maximes, pensées et réflexions » viendra plus tard, pour repêcher des idées jadis mises au rebut, faute d’inspiration pour les comprimer en proverbes. Aujourd’hui pourtant, elles composent une des deux parties de Un plus à la pensée universelle.